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Résumé

L’étude de la survie juvénile des faons de chevreuil permet de suivre la dynamique de population et le succès reproducteur. On a cherché à déterminer l’impact de l’état de santé de la mère en début de gestation sur la survie de leur faon au printemps suivant au cours des quarante premiers jours de vie, qui sont les plus critiques. Une première étude (Hodoul.J., 2016) s’est intéressée à l’effet de l’infestation parasitaire en strongles totaux(strongyloides, strongles intestinaux…) de la mère en début de gestation. Il a ainsi été montré que les faons issus de mère fortement infestée (nombre d’oeufs/gr de fèces >= 150)ont une probabilité de survie significativement plus faible que ceux issus de mère faiblement infestée. A partir de cette étude, on s’est intéressé à l’effet de l’état physiologique de la mère. On a cherché dans un premier temps l’effet de l’infestation en strongles totaux sur le tatut physiologique de la mère en début de gestation, puis si le statut physiologique pouvait expliquer la survie de son faon au printemps suivant. Le statut physiologique est décomposé en trois composants : une composante biochimique (concentration en créatinine, protéine sérique totale et fructosamine)qui est fortement influencée par l’infestation parasitaire, une composante immunitaire (concentration en globules blancs, hémolyse et hémagluttination)qui de manière surprenante n’est ici pas atteint pas l’infestation en strongles totaux, et enfinune composante sanguine (taux de globules rouges et hémoglobinémie) qui n’est pas non plus influencée par l’infestation. Enfin, ces différents composants ne permettent pas au final d’expliquer la survie des faons. On ne peut donc pas faire de lien entre le statut physiologique de la mère en début de gestation et la survie de son faon au printemps suivant: il serait intéressant d’avoir les mêmes données en fin de gestation et début de lactation.

Abstract

We try to determine the impact of the health of the roe deer’s mother in early gestation on the survival of their fawn the following spring during the first 40 days of life, which are themost crucial. A previous study (Hodoul .J., 2016) showed the effect of the parasitic infestation in strongyles totals of the mother in early gestation. The fawns whose mother is heavily infested (number of eggs/ gr of faeces > 150) have a probability of survival significantly lower than fawns from mother few infested (number of eggs/ gr of faeces <150). From this study, first we have searched the effect of the infestation of strongyles total son the physiological status of the mother at the early gestation. Then, we have looked if the physiological status could explain the survival of the fawns. The physiological status isdivided in 3 parts: biochemical part (creatinine, fructosamine and total serum protein) whichis heavily affected by the infestation of strongyles, immunity response (white blood cells,hemolysis and hemagluttination) which is surprisingly not affected and finally a sanguine part (red blood cell and hemoglobin) which is not affected by the parasitic infestation. So,the infestation of strongyles affects the physiology of the mother, but the physiologicalstatus in the early gestation can’t explain the survival of fawn the following spring. It will be interesting to have the same data at the end of gestation and early lactation.