Réseaux

Réseaux

Stress Pathogènes Chevreuil - SPAC

Créé par le CEFS en 2007 (animation : Hélène Verheyden, INRA, CEFS), le réseau Stress – PAthogènes – Chevreuil (S.P.A.C.) rassemble 21 partenaires français et espagnols ; il est co-animé avec le CNRS (UMR5558). Il a pour but de regrouper et partager des données sur le système chevreuil – pathogènes – environnement dans trois sites en milieu naturel (Coteaux et Vallons de Gascogne, Forêt de Trois-Fontaines, Forêt de Chizé) et un site expérimental (installation expérimentale de Gardouch) pour produire et transmettre des connaissances sur le rôle du chevreuil dans la circulation des pathogènes et sur l’effet des pathogènes sur le fonctionnement des populations de chevreuils. Le réseau a fourni des ressources en matière de données et/ou d’encadrement à de nombreux étudiants, dont 8 thèses récentes ou en cours dans lesquelles le CEFS est plus ou moins impliqué. Grâce à ce réseau, le CEFS a bénéficié de plusieurs projets financés (ANR OSCAR, projet CADIX INRA SA, projets innovants INRA EFPA 2008, 2011 et 2012) et a produit ou participé à 6 publications récentes (Navarro-Gonzalez et al. 2011, Plantard et al. 2012, Candela et al. 2014, Debeffe et al. 2014, Dugat et al. 2014, Sevila et al. 2014)

S.P.A.C. est un réseau de partenaires autours des thèmes Stress – PAthogènes – Chevreuils .
Ce réseau a pour but :

  • réunir des données sur le système chevreuil – pathogènes – environnement dans 3 sites en milieu naturel (agrosystème des Coteaux et Vallons de Gascogne, Forêt de Trois-Fontaines, Forêt de Chizé) et un site expérimental (Installation Expérimentale INRA de Gardouch). Pour cela, le réseau bénéficie de l’appui technique de plusieurs organismes et équipes de recherche aussi bien pour le travail de terrain (la collecte des échantillons, la mesure des paramètres de l’environnement, le suivi des animaux), que pour le travail de laboratoire (la détection des pathogènes) et la constitution du fichier de données.
  • produire et transmettre des connaissances par le biais de projets ciblés souvent menés par des étudiants qui aboutissent à des publications scientifiques ou techniques.
  • trouver des financements en soumettant des projets multipartenaires.

EURODEER

Eurodeer

Les recherches sur le chevreuil sont fédérées au sein d’un réseau de scientifiques (EURODEER) initié en 2010 pour faciliter les travaux collaboratifs à partir d’une base de données commune sur le comportement et l’histoire de vie de chevreuils. Ce réseau rassemble toutes les équipes européennes travaillant sur l’écologie et le comportement du chevreuil européen sur la totalité de son aire de répartition pour encourager les échanges et la mise en commun des connaissances.

Ce réseau, d’abord informel, a donné naissance depuis deux ans au projet collectif EURODEER intégrant 29 équipes de 15 pays. L’ambition du réseau est de construire une approche comparative au niveau européen pour l’étude de l’impact des changements globaux sur l’écologie et la gestion de l’ongulé sauvage le plus représenté en Europe. Pour ce faire, nous avons établi une base de données commune de 22 sites d’étude, incluant d’abord des données de suivi spatial (GPS, VHF), mais avec l’ambition d’inclure d’autres paramètres, comportementaux, démographiques et génétiques, pour explorer les variations écologiques et comportementales le long de gradients environnementaux (latitude, altitude, climat, productivité…). Grâce à ce réseau, le CEFS a produit ou participé à 3 publications récentes de haut niveau (Cagnacci et al. 2011, Morellet et al. 2013, Debeffe et al. 2014) et a obtenu un financement pour son développement et animation futur (ANR EUROENET)

RECHO

Ce réseau rassemble toutes les équipes françaises qui travaillent sur les interactions entre les grands herbivores sauvages et leur milieu pour comprendre la dynamique des populations d’ongulés et prédire leur devenir et leurs impacts dans un contexte de changements globaux. Ce réseau a reçu l’an dernier un financement de labellisation de la part du programme ECOSCOPE, financé par le FRB, sous le nom de "RECHO" (Réseau d’études à long-terme climat-habitat-ongulé). L’objectif est la mise en réseau des données à long-terme sur les grands herbivores (démographie et comportement), leurs habitats et ressources alimentaires, et le climat, puis la mise en place de dispositifs comparables de suivi des animaux et de la dynamique des ressources alimentaires et de la structure du paysage dans les différents sites. Grâce à ce réseau, le CEFS a produit ou participé à des publications basées sur des approches multi-sites (e.g. Hewison et al. 2011) et/ou multi-espèces (e.g. Redjadj et al. 2014). La suite logique de ce réseau est l’obtention de financement conséquent du type ANR pour promouvoir de véritables programmes de recherche communs (demande programmée pour l’appel générique 2015).

Indicateurs de Changement Ecologique (ICE)

Le CEFS co-anime le groupe Indicateurs de Changement Ecologique. Ce groupe de travail rassemble toutes les équipes nationales travaillant sur les ongulés en France concernées par leur suivi et leur gestion. Ce réseau constitué de scientifiques de l’ONCFS, de l’Irstea, du CNRS, de l’ONF, d’universités et de l’INRA,, a pour vocation de produire des outils de gestion et de les valoriser au niveau international, mais également au niveau national auprès des gestionnaires.

Zone Atelier PYGAR (Pyrénées-Garonne)

PYGAR

Le CEFS est membre du comité de pilotage da la zone atelier (ZA) PYGAR (Pyrénées-Garonne). La communauté toulousaine construit un projet de labellisation en Zone Atelier pour fédérer les équipes de la région autour d’un projet scientifique pluridisciplinaire centré sur l’étude des dynamiques des interactions entre les sociétés humaines et les écosystèmes à l’échelle des territoires. Cette ZA est donc centrée sur la gestion de ressources naturelles majeures : l’eau et les sols, la biodiversité et les services écosystémiques associés, le fonctionnement des écosystèmes et leurs interactions avec l’homme et les sociétés.

Date de modification : 07 juin 2023 | Date de création : 04 novembre 2016 | Rédaction : Marianne Bayrou